Floride: un couple accusé d'avoir tué une fillette en la projetant contre un mur

Après avoir été projetée contre un mur, une petite-fille de 3 ans est morte de ses blessures, vendredi dernier, à Saint Petersburg, en Floride. Un couple est accusé du meurtre de cette fillette en bas âge dont ils avaient la garde.

Une fillette de 3 ans est morte vendredi dernier après été projetée contre un mur, à Saint Petersburg, en Floride. Cette fillette subissait de graves sévices de la part d'un couple qui en avait la garde, ont indiqué les enquêteurs du département de la police de St. Petersburg, selon Fox 13 Tampa Bay.

Des traces de violences sur le corps de la fillette

Le couple est accusé du meurtre de ce bambin, de maltraitances et de négligence envers la victime. Le 9 août dernier, Brandy Crews, 3 ans, a été amenée à l'hôpital, mais elle ne répondait plus. Les secours ont indiqué qu'elle était "sans pouls".

Malgré tout, ils ont réussi à la réanimer, mais cela n'a pas suffi à la sauver. Les médecins ont constaté que la fillette n'avait aucune activité cérébrale. Elle est morte trois jours plus tard.

A son arrivée aux urgences, le personnel médical a découvert ses blessures. Brandy Crews présentait des brûlures, des coupures, des fractures, mais aussi "des centaines de petites cicatrices sur son corps", indique la police.

L'enfant a vécu un véritable calvaire

La fillette était à la charge de Monica Williams, 33 ans, et Daquan Lindsey, 24 ans. Tous les deux ont été arrêtés, puis inculpés pour le meurtre de l'enfant. En parallèle, ils ont aussi été poursuivis pour maltraitance et de négligence vis à vis d'un autre garçon, dont ils avaient aussi la garde. Lui et deux autres enfants leur ont été retirés, rapporte le média américain.

Monica Williams a admis avoir vu son compagnon battre l'enfant et la projet contre un mur. La petite-fille a également été battue à plusieurs reprises avec une ceinture. Lorsque les coups pleuvaient, ses mains et ses chevilles étaient attachées avec des lacets de chaussures.

Les investigations se poursuivent toujours.

Marine Lemesle