RMC Crime
Crimes internationaux

"Je voulais tellement la renommée": quand le meurtrier de John Lennon se livre sur son geste

John Lennon en 1969 à Amsterdam.

John Lennon en 1969 à Amsterdam. - Nationaal Archief - Wikimedia Commons

Mark Chapman a demandé, pour la douzième fois, une libération conditionnelle. Cette fois-ci, il admet la raison de son geste.

Le tueur de John Lennon a fait des révélations inédites à l’occasion d’une commission des libérations conditionnelles, en août dernier. Pour la douzième fois, Mark David Chapman a fait une demande de libération conditionnelle. Cette fois-ci, il a décidé d’admettre les raisons qu’il l’aurait poussé à tuer John Lennon.

Selon la retranscription relatée par les responsables de New York, il a avoué qu’il savait que son geste était mal, mais qu’il cherchait la gloire et sentait “un vide dans (mon) coeur”. L’homme a déclaré que la décision de tuer John Lennon était sa seule issue à son mal-être.

“Je savais ce que je faisais, je savais que c’était mal, mais je voulais tellement la renommée que j’étais prêt à tout donner pour prendre une vie humaine” a-t-il déclaré au conseil d’administration.

Son geste a laissé un vide dans le monde entier

Mark David Chapman a tué la star John Lennon dans la nuit du 8 décembre 1980, devant son appartement situé dans l’Upper West Side de New York (Etats-Unis). Plus tôt, ce jour-là, le Beatles avait signé un autographe à son meurtrier sur une copie de son album “Double Fantasy”.

Lieu où est mort John Lennon
Lieu où est mort John Lennon © AFP

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans, il est admissible à une libération conditionnelle depuis 2000, ce qu’il n’a pas manqué de demander. Cette fois-ci encore, le conseil a refusé sa demande de libération en expliquant que son geste avait laissé “le monde se remettre du vide” qu’il a créé.

Mark David Chapman pourra faire une nouvelle demande de libération conditionnelle en février 2024.

Alix Mancel