L'autrice d'un livre sur le deuil accusée d'avoir tué son mari

Kouri Richins, 33 ans, qui avait écrit un livre pour enfants sur le deuil après le décès de son mari, a été inculpée pour son meurtre. - Capture d'écran
Elle a fait le tour des plateaux télévisés avant d'être soupçonnée par les services de police. Kouri Richins, écrivaine de 33 ans poursuivie pour le meurtre de son mari dans l'Utah aux Etats-Unis, devrait échapper à la peine de mort, affirment plusieurs médias américains dont CNN.
Selon la justice, le crime dont elle est accusée n'a pas été considéré comme passible de la peine capitale.
"Cette décision a été prise en concertation avec le père d'Eric Richins [la victime, ndlr] et ses deux sœurs, qui sont respectivement le représentant personnel et le représentant des victimes d'Eric Richins", a récemment déclaré dans une note que s'est procuré le média le bureau du procureur en charge des investigations.
Une dose létale de fentanyl
La jeune femme s'était fait connaître du public en écrivant un livre sur le deuil à destination des enfants, elle-même ayant perdu son mari en mars 2022. Elle avait alors fait la tournée des plateaux télés et des radios pour faire la promotion de son ouvrage.
Mais une autopsie réalisée sur le corps de son défunt mari, retrouvé sans vie au pied du lit conjugal, a commencé à semer le doute dans l'esprit des enquêteurs: les résultats révèlent que l'homme est mort après avoir ingéré une forte dose de fentanyl. Or, Kouri Richins avait demandé à un proche de lui fournir de puissants antidouleurs peu de temps avant le décès. Elle s'était aussi procuré 30 pilules de fentanyl.
En mai dernier, les enquêteurs ont donc procédé à l'arrestation de l'écrivaine, la soupçonnant d'avoir fait ingurgiter une dose létale de l'analgésique à son époux dans le but de le tuer. Une hypothèse corroborée par des recherches internet au sujet du produit, ainsi que par un autre élément: la suspecte aurait souscrit quatre contrats d'assurance-vie au nom de son mari sans consulter ce dernier. Selon le New York Post, la somme de cette arnaque s'élève à 2 millions de dollars.