Un homme surprend sa femme en train de l’empoisonner avec du produit pour canalisations

Drano, produit pour déboucher les canalisations, qui aurait servi à empoisonner le Dr Jack Chen (image d'illustration) - Mike Mozart
Un radiologue américain, Jack Chen, a accusé sa femme, une dermatologue, de l’avoir empoisonné avec du Drano, un produit pour déboucher les canalisations. L'homme a signalé les faits à la police d’Irvine, en Californie, le 4 août dernier, selon le rapport de police.
"Un habitant a signalé qu’il soupçonnait sa femme de l’empoisonner. La victime était tombée malade il y a un mois, et avait commencé à soupçonner sa femme d’être la responsable de son mal être. La victime a réussi à récupérer des preuves vidéos pour appuyer ses soupçons et les a remises à la police", dit ce rapport.
Les agents ont interrogé Yue Yu, la femme du radiologue, âgée de 45 ans, et organisé une perquisition au domicile du couple de médecins. Yue Yu a finalement été arrêtée et libérée le lendemain, après avoir déposé une caution de 30.000 dollars.
Caméra de surveillance
Le couple était ensemble depuis dix ans quand l’homme a demandé le divorce et la garde de leurs deux enfants âgés de sept et huit ans, selon les informations du New York Post. Au tribunal, le mari a déclaré s’être senti malade pendant plusieurs mois avant d’installer une caméra de surveillance dans la cuisine.
C’est là qu’il a découvert que sa femme empoisonnait sa boisson chaude avec du produit pour déboucher les canalisations. Le père de famille a déclaré avoir commencé à remarquer un "goût chimique" dans sa boisson vers le mois de mars dernier. Il est allé chez le médecin qui lui a diagnostiqué deux ulcères à l’estomac, une gastrite et une inflammation de l’oesophage.

Il accuse sa femme de violences physiques et morales
Jack Chen a demandé une ordonnance d’éloignement pour que sa femme n’approche ni lui, ni ses enfants. Il a accusé Yue Ye et sa mère Emily de violences physiques et morales. "Elle me traitait de ‘connard’ et d’autres insultes", a-t-il déclaré au tribunal. "Elle dénigre mon existence en s’adressant aux enfants pour me demander de faire quelque chose. Sa parentalité, si on peut appeler ça ainsi, consiste à crier, insulter, frapper, pousser, tirer et parler violemment", a-t-il ajouté.
Les empoisonnements présumés se sont produits les 11, 18 et 25 juillet derniers, selon les informations du New York Post. De son côté, l’avocat de la quadragénaire a nié tout acte répréhensible au nom de sa cliente. Selon lui, son mari a inventé cette histoire pour obtenir la garde exclusive de leurs enfants, lors du divorce. Mais la vidéosurveillance vient compromettre cette version des faits.