Une surveillante pénitentiaire accusée d’avoir eu des rapports sexuels avec un détenu

A Racine, dans l’Etat du Wisconsin, une gardienne de prison est emprisonnée, ce mercredi, pour avoir eu des relations sexuelles avec un prisonnier.

Ce mercredi, une surveillante de la prison de Racine, dans le Wisconsin, a été arrêtée, car elle est accusée d’avoir eu des rapports sexuels avec un détenu. Selon le communiqué de presse de la police, Jacqueline M. Heidt, âgée de 37 ans, aurait eu une “relation inappropriée” avec un prisonnier. Elle est également accusée de lui avoir fourni un téléphone portable dans sa cellule. Une enquête a été ouverte pour vérifier si cette relation était avérée.

En étudiant le téléphone portable du détenu, les enquêteurs ont découvert des photos et des messages qui prouvaient ces allégations. Les agents de police du comté de Racine ont donc interrogé le détenu pour comprendre la relation qui l’unissait à cette surveillante pénitentiaire. L’homme a déclaré qu’il avait eu des relations sexuelles avec elle du mois d’avril dernier au 4 août. Il explique que ces rapports avaient lieu dans le bureau de la surveillante, au sein de la prison, environ trois à quatre fois par semaine. Au total, le détenu affirme avoir eu entre 20 et 40 rapports sexuels avec Jacqueline M. Heidt.

La surveillante de prison passe derrière les barreaux

Face aux déclarations du prisonnier, les enquêteurs ont convoqué la surveillante de prison pour l’interroger. Si, au début, elle a nié les faits qui lui étaient reprochés, elle a finalement changé de comportement lorsque les agents de police l’ont confronté aux messages et aux photos du téléphone portable du détenu.

Jacqueline M. Heidt © Police du comté de Racine

Jacqueline M. Heidt a donc été arrêtée et transportée à la prison du comté de Racine où elle est désormais du côté des détenus. Elle est inculpée pour agression sexuelle, manquement dans ses fonctions et pour avoir délivré des objets illégaux à l’un des détenus.

Elle est emprisonnée avec une caution de 1.105.000 dollars à payer en espèces en attendant son procès.

Alix Mancel